Journal I

Premiers cahiers 1954-1960

Traduction et postface de Clément Bondu.

avril 2021

368 pages

Littérature

978-2-35654-102-4

15 × 22,5 cm

28 €

1954 — « Qui m’a appris le nom de Shakespeare ? Personne. Je suis née avec ce nom gravé a priori dans ma nébuleuse. “Ça”, c’est l’éternité ! »
1955 — « Tu es un être humain, Alejandra. Des ions négatifs et positifs explosent dans ta sphère. »
1956 — « ce Journal m’évoque de l’onanisme littéraire. Je vais arrêter. »
1957 — « Possibilité de vivre ? Oui, il y en a une. C’est la page blanche, c’est me dépeindre sur le papier, c’est sortir hors de moi-même et voyager dans une page blanche. »
1958 — « Cette manière d’être étendue, gisant, noyée en moi-même, sans jamais me perdre de vue, même dans l’aliénation, à quoi obéit-elle ? À ce que je ne trouve rien de plus intéressant que moi. »
1959 — « Je suis toute entière un être littéraire. »
1960 — « Mais j’ai peur de confondre la littérature et la vie. »

Le Prix Clarens du journal intime 2021 à été attribué au Journal (Premiers cahiers, 1954-1960) d’Alejandra Pizarnik.

Pays : Argentine

Langue : espagnol